Lorraine (roman)
À partir d’août 1942, cent trente mille jeunes Alsaciens et Lorrains ont été incorporés de force dans la Wehrmacht. Vingt mille d’entre eux mourront sur le front russe. Plusieurs milliers d’autres seront faits prisonniers. C’est le cas de Nicolas Froidmont. Blessé, il est abandonné par ses camarades qui se retirent devant les troupes soviétiques.
Le violon de neige (récit)
Au fond d’une geôle soviétique, Vladimir Ippolitovitch Vetrov, « Farewell » de son nom de code, attend le verdict du tribunal en compagnie d’une blatte.
L’ange de Bucovine (récit)
« Bucovine », ce nom magique, le narrateur l’a entendu pour la première fois dans la bouche du Léon, le pilier du café de sa grand-mère dans le village de Lorraine où il a passé son enfance.
Le chat de Mara (récit)
Peut-on sauver celui que l’on aime, son propre enfant ? Comment se souvenir sans édulcorer ce qui fut et sans s’enfermer dans la douleur ? Comment coexister en littérature sans entamer la relation filiale ? Autant de questions que se pose l’auteur dans ce livre qu’il dédie à son fils, Alcide Mara de son nom de plume.
Edmond Louyot (récit)
Un peintre entre Allemagne et France.
Un chouan lorrain (récit)
Un neveu et son oncle. Français de l’étranger. Emigré de l’intérieur. C’est ainsi que chacun d’eux se qualifie. Lorsque l’oncle décède c’est le neveu qui est chargé de la succession. L’occasion unique de comprendre les ressorts secrets de celui qui a rendu l’âme. « Il y avait quelque chose de touchant de voir cet homme de la terre chercher ses mots pour qualifier ses attachements, il parlait de son appartenance, de sa retirance ».
Le voyage en Prusse (récit)
Trois histoires franco-allemandes. Trois histoires en une. Un récit qui traverse le temps et l’espace européens. Un hommage à l’amitié franco-allemande scellée dans la douleur après trois guerres meurtrières.
Le pavillon de la littérature (récit)
En se retournant sur sa vie d’errance, le narrateur, las de tourner autour de sa chambre, s’interroge non sans humour sur son identité, sur la pertinence du nom qui lui a été transmis. La lueur obsédante aperçue à une fenêtre de l’autre côté de la cour lui apportera-t-elle une réponse aux questions qu’il se pose ?
Olya (roman)
Alors qu’il sombre dans la marginalité, Yoshi, un fils de bonne famille, se perd dans les quartiers de plaisir d’une grande ville japonaise où il rencontre une hôtesse de bar russe, Olya.
Un café au soleil (récit)
C’est la proposition qu’adresse une jeune femme au narrateur qu’elle vient de croiser par hasard à la gare. Une invitation qui aurait pu sembler anodine si elle n’avait été formulée juste avant le début de l’épidémie. Au lieu de décourager l’homme, l’obligation de confinement l’incite à rechercher la jeune personne. Mais comment la retrouver alors qu’il ignore son nom ? Et même s’il parvient à la revoir, que lui dire étant donné qu’il ne sait rien d’elle ? Un défi que tente de relever ce récit éclaté, sorte de rencontre fantasmée où le narrateur s’emploie d’une part à recoller les morceaux épars de sa vie, d’autre part à imaginer l’histoire de l’inconnue au teint d’ivoire.
2021
Le miroir du monde (Récit) Le Lindre. Le nom autant que le lieu fascine. C'est dans l'Étang de Lindre que prend sa source la Seille qui donne son nom au petit pays d'où la famille de l'auteur est originaire. Lindre. Le mot a-t-il à voir avec lianes, ligneux, linéamants ou encore lindor, le sept de carreau du nain jaune ? Est-ce pour délier les noeuds ou relier les liens que l'auteur se penche sur les eaux dormantes, y plonge et les sonde ? La période se prête au retour sur soi, au pas de côté. Le trésor est là, à portée de main. Voyage lent au royaume de l'enfance qui mène vers la destinée paternelle et au-delà vers le sort de la province frontalière et les régions obscures et fertiles de l'entre-deux.
Michel Louyot se retourne sur sa vie et se souvient de son père engagé dans la Résistance contre l'Occupant.
2021
Le parapluie bleu (Récit)
À quoi tiennent les fils d’une destinée ? C’est le privilège de l’âge que de pouvoir se retourner sur sa vie et répondre à cette question. Le jeune homme qui déambule dans les rues de Strasbourg à l’automne 56 au bras d’une belle Allemande sous le parapluie de laquelle il s’est abrité d’une pluie battante, sait-il que son destin se joue à l’instant même où la belle lui demande s’il aime Sartre. « Je préfère Camus » lui répond-il. La réponse à ne pas donner. L’étudiant se retrouve seul sur le trottoir, largué et trempé jusqu’aux os. Quelques jours plus tard il défilera contre l’intervention soviétique à Budapest. Albert Camus, plus lucide que Jean-Paul Sartre sur la nature réelle du communisme, y était sans doute pour quelque chose dans sa décision. Louyot, puisqu’il s’agit de lui, n’aura de cesse ensuite que de franchir le rideau de fer et de partager vingt années durant le sort des populations du Centre et de l’Est européens soumises au joug de l’idéologie totalitaire. Un petit livre qui peut se lire sous plusieurs angles.
2021
La chambre de Prague
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