Source de lumière, de chaleur, de vie, le soleil est l’astre roi, symbole de ce qui brille, de la bienfaisance ou du pouvoir éclatant, de l’influence rayonnante. C’est donc avec notre Étoile que rendez-vous a été pris pour symboliser l’été dans Plumes de saisons. Avant de débuter la lecture de cette rubrique et de tenter de partager les regards de certains artistes sur cet astre, profitons d’une première rencontre en chanson, celle du film Anna interprétée par la lumineuse Anna Karina. La marque des années sixties et la plume audacieuse de Serge Gainsbourg !
Et maintenant... le sommaire !
SOMMAIRE
Introduction Le soleil en littérature Le soleil en poésie Le soleil en chanson, musique et danse Le soleil en peinture et sculpture Le soleil au cinéma Autres soleils
Quelques chiffres pour vous donner le vertige, et peut-être même vous filer un peu les chocottes.
Notre soleil est né de l'effondrement d'un nuage géant de gaz et de poussière il y a environ 4,5 milliards d'années. Depuis, il brûle son combustible – l'hydrogène – et émet des particules et des rayonnements dans tout le Système solaire, dont la lumière et la chaleur. Ne vous inquiétez pas, il semble en avoir encore pour 5 milliards d’années…soit 20 milliards de publications du Porte-plume… Il deviendra alors une géante rouge, qui avalera Mercure, Venus et… ?
La Terre n'est en moyenne qu'à 150 millions de kilomètres du Soleil… seulement huit minutes-lumière. Cela signifie que l’éclat du soleil mets 8 minutes pour nous parvenir et que ce que l’on observe de lui est l’image de comment il était huit minutes auparavant !
Son diamètre : 1,4 millions de km, soit environ 110 fois celui de la Terre.
Le Soleil est en orbite autour du centre de la voie lactée, notre galaxie.
Une révolution complète du Soleil prend environ 250 millions d'années. Comme les planètes, le Soleil tourne aussi autour de son axe. Il lui faut un peu plus de 25 jours pour faire une rotation complète.
Son cœur atteint une température de plus de 15 millions de degrés Celsius;
C’est le lieu où la fusion nucléaire produit toute l'énergie du Soleil.
La température de la surface n’est que d'environ 5 500 °C.
Parlons écologie et économie !
386 millions de milliards de Gigawatts, c’est l’énergie qu’il dégage en 1 seconde, soit l’équivalent de la production annuelle d’environ 14 500 milliards de centrales nucléaires.
Michel Pastoureau
(Jaune)
Celles-ci (les sociétés anciennes) pourtant, même si elles ne représentent pas toujours le ciel bleu, tant s’en faut, semblent voir le plus souvent le soleil jaune. D’où un lien établi très tôt entre cette couleur et la lumière. Le jaune est lumineux, radieux, éclatant. Il est également chaud, car le soleil chauffe ou réchauffe. Par là même, de bonne heure, le jaune est apparu comme couleur bénéfique et l’est resté longtemps pendant de longs siècles. C’est seulement au cœur du Moyen-Âge, comme nous le verrons plus loin, que les aspects négatifs du jaune prendront le pas sur ses valeurs positives. Attardons-nous un instant sur le soleil antique. Roi des astres, source de chaleur, de lumière et de fertilité, ennemi des ténèbres et des forces du Mal, il a été divinisé très tôt, donnant naissance à des cultes variés dans l’Ancien et le Nouveau Monde. Tous ne sont pas aussi sanglants que chez les Aztèques, qui lui offrent des sacrifices humains de peur qu’il n’arrête sa course, ne perde son énergie et ne se lève plus chaque matin. Mais beaucoup de peuples ont vu en lui le principe de toute vie, l’ancêtre de leurs dieux, parfois de leurs rois ou de leur peuple. Pour les Egyptiens, Rê, le dieu solaire le plus ancien, qui accomplit chaque jour sa course dans une barque, passe pour le créateur de l’univers et le père des premiers pharaons. De fait, aux époques bibliques, rares sont au Proche ou Moyen-Orient les peuples qui ne rendent pas un culte au soleil, dans des temples toujours orientés vers l’est, lieu où il se lève, et desservis par des prêtres vêtus de jaune, sa couleur. Les Hébreux, toutefois, font exception : pour eux, l’astre solaire n’est en rien une divinité, ce n’est qu’un luminaire façonné par Yahvé le quatrième jour de la Création et placé dans le firmament.
J.M.G. Le Clézio
(Désert)
Ils sont apparus, comme dans un rêve, au sommet de la dune, à demi cachés par la brume de sable que leurs pieds soulevaient. Lentement ils sont descendus dans la vallée, en suivant la piste presque invisible. En tête de la caravane, il y avait les hommes, enveloppés dans leurs manteaux de laine, leurs visages masqués par le voile bleu. Avec eux marchaient deux ou trois dromadaires, puis les chèvres et les moutons harcelés par les jeunes garçons. Les femmes fermaient la marche. C’étaient des silhouettes alourdies, encombrées par les lourds manteaux, et la peau de leurs bras et de leurs fronts semblait encore plus sombre dans les voiles d’indigo. Ils marchaient sans bruit dans le sable, lentement, sans regarder où ils allaient. Le vent soufflait continûment, le vent du désert, chaud le jour, froid la nuit. Le sable fuyait autour d’eux, entre les pattes des chameaux, fouettait le visage des femmes qui rabattaient la toile bleue sur leurs yeux. Les jeunes enfants couraient, les bébés pleuraient, enroulés dans la toile bleue sur le dos de leur mère. Les chameaux grommelaient, éternuaient. Personne ne savait où on allait. Le soleil était encore haut dans le ciel nu, le vent emportait les bruits et les odeurs. La sueur coulait lentement sur le visage des voyageurs, et leur peau sombre avait pris le reflet de l’indigo, sur leurs joues, sur leurs bras, le long de leurs jambes. Les tatouages bleus sur le front des femmes brillaient comme des scarabées. Les yeux noirs, pareils à des gouttes de métal, regardaient à peine l’étendue de sable, cherchaient la trace de la piste entre les vagues des dunes. Il n’y avait rien d’autre sur la terre, rien, ni personne. Ils étaient nés du désert, aucun autre chemin ne pouvait les conduire. Ils ne disaient rien. Ils ne voulaient rien. Le vent passait sur eux, à travers eux, comme s’il n’y avait personne sur les dunes. Ils marchaient depuis la première aube, sans s’arrêter, la fatigue et la soif les enveloppaient comme une gangue. La sécheresse avait durci leurs lèvres et leur langue. Ma faim les rongeait. Ils n’auraient pas pu parler. Ils étaient devenus, depuis si longtemps, muets comme le désert, pleins de lumière quand le soleil brûle au centre du ciel vide et glacé de la nuit aux étoiles figées. Ils continuaient à descendre lentement la pente vers le fond de la vallée, en zigzaguant quand le sable s’éboulait sous leurs pieds. Les hommes choisissaient sans regarder l’endroit où leurs pieds allaient se poser. C’était comme s’ils cheminaient sur des traces invisibles qui les conduisaient vers l’autre bout de la solitude, vers la nuit. Un seul d’entre eux portait un fusil, une carabine à pierre au long canon de bronze noirci. Il la portait sur sa poitrine, serrée entre ses deux bras, le canon dirigé vers le haut comme la hampe d’un drapeau. Ses frères marchaient à côté de lui, enveloppés dans leurs manteaux, un peu courbés en avant sous le poids de leurs fardeaux. Sous leurs manteaux, leurs habits bleus étaient en lambeaux, déchirés par les épines, usés par le sable. Derrière le troupeau exténué, Nour, le fils de l’homme au fusil, marchait devant sa mère et ses sœurs. Son visage était sombre, noirci par le soleil, mais ses yeux brillaient, et la lumière de son regard était presque surnaturelle. Ils étaient les hommes et les femmes du sable, du vent, de la lumière, de la nuit. Ils étaient apparus, comme dans un rêve, en haut d’une dune, comme s’ils étaient nés du ciel sans nuages, et qu’ils avaient dans leurs membres la dureté de l’espace. Ils portaient avec eux la faim, la soif qui fait saigner les lèvres, le silence dur où luit le soleil, les nuits froides, les lueurs de la Voie lactée, la lune ; ils avaient avec eux leur ombre géante au coucher du soleil, les vagues de sable vierge que leurs orteils écartés touchaient, l’horizon inaccessible. Ils avaient surtout la lumière de leur regard, qui brillait si clairement dans la sclérotique de leurs yeux.
Albert Camus (L'étranger - Chap. 6)
C'était le même éclatement rouge. Sur le sable, la mer haletait de toute la respiration rapide et étouffée de ses petites vagues. Je marchais lentement vers les rochers et je sentais mon front se gonfler sous le soleil. Toute cette chaleur s'appuyait sur moi et s'opposait à mon avance. Et chaque fois que je sentais son grand souffle chaud sur mon visage, je serrais les dents, je fermais les poings dans les poches de mon pantalon, je me tendais tout entier pour triompher du soleil et de cette ivresse opaque qu'il me déversait. A chaque épée de lumière jaillie du sable, d'un coquillage blanchi ou d'un débris de verre, mes mâchoires se crispaient. J'ai marché longtemps. Je voyais de loin la petite masse sombre du rocher entourée d'un halo aveuglant par la lumière et la poussière de mer. Je pensais à la source fraîche derrière le rocher. J'avais envie de retrouver le murmure de son eau, envie de fuir le soleil, l'effort et les pleurs de femme, envie enfin de retrouver l'ombre et son repos. Mais quand j'ai été plus près, j'ai vu que le type de Raymond était revenu. Il était seul. Il reposait sur le dos, les mains sous la nuque, le front dans les ombres du rocher, tout le corps au soleil. Son bleu de chauffe fumait dans la chaleur. J'ai été un peu surpris. Pour moi, c'était une histoire finie et j'étais venu là sans y penser. Dès qu'il m'a vu, il s'est soulevé un peu et a mis la main dans sa poche. Moi, naturellement, j'ai serré le revolver de Raymond dans mon veston. Alors de nouveau, il s'est laissé aller en arrière, mais sans retirer la main de sa poche. J'étais assez loin de lui, à une dizaine de mètres. Je devinais son regard par instants, entre ses paupières mi-closes. Mais le plus souvent, son image dansait devant mes yeux, dans l'air enflammé. Le bruit des vagues était encore plus paresseux, plus étale qu'à midi. C'était le même soleil, la même lumière sur le même sable qui se prolongeait ici. Il y avait déjà deux heures que la journée n'avançait plus, deux heures qu'elle avait jeté l'ancre dans un océan de métal bouillant. A l'horizon, un petit vapeur est passé et j'en ai deviné la tache noire au bord de mon regard, parce que je n'avais pas cessé de regarder l'Arabe. J'ai pensé que je n'avais qu'un demi-tour à faire et ce serait fini. Mais toute une plage vibrante de soleil se pressait derrière moi. J'ai fait quelques pas vers la source. L'Arabe n'a pas bougé. Malgré tout, il était encore assez loin. Peut-être à cause des ombres sur son visage, il avait l'air de rire. J'ai attendu. La brûlure du soleil gagnait mes joues et j'ai senti des gouttes de sueur s'amasser dans mes sourcils. C'était le même soleil que le jour où j'avais enterré maman et, comme alors, le front surtout me faisait mal et toutes ses veines battaient ensemble sous la peau. A cause de cette brûlure que je ne pouvais plus supporter, j'ai fait un mouvement en avant. Je savais que c'était stupide, que je ne me débarrasserais pas du soleil en me déplaçant d'un pas. Mais j'ai fait un pas, un seul pas en avant. Et cette fois, sans se soulever, l'Arabe a tiré son couteau qu'il m'a présenté dans le soleil. La lumière a giclé sur l'acier et c'était comme une longue lame étincelante qui m'atteignait au front. Au même instant, la sueur amassée dans mes sourcils a coulé d'un coup sur les paupières et les a recouvertes d'un voile tiède et épais. Mes yeux étaient aveuglés derrière ce rideau de larmes et de sel. Je ne sentais plus que les cymbales du soleil sur mon front et, indistinctement, le glaive éclatant jailli du couteau toujours en face de moi. Cette épée brûlante rongeait mes cils et fouillait mes yeux douloureux. C'est alors que tout a vacillé. La mer a charrié un souffle épais et ardent. Il m'a semblé que le ciel s'ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu. Tout mon être s'est tendu et j'ai crispé ma main sur le revolver. La gâchette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé. J'ai secoué la sueur et le soleil. J'ai compris que j'avais détruit l'équilibre du jour, le silence exceptionnel d'une plage où j'avais été heureux. Alors, j'ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte où les balles s'enfonçaient sans qu'il y parût. Et c'était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur.
(Les aventures de TINTIN, Le temple du soleil)
Soleils couchants
Une aube affaiblie Verse par les champs La mélancolie Des soleils couchants. La mélancolie Berce de doux chants Mon cœur qui s’oublie Aux soleils couchants. Et d’étranges rêves, Comme des soleils Couchants sur les grèves, Fantômes vermeils, Défilent sans trêves, Défilent, pareils À de grands soleils Couchants sur les grèves.
(Verlaine)
Le soleil
Le long du vieux faubourg, où pendent aux masures
Les persiennes, abri des secrètes luxures,
Quand le soleil cruel frappe à traits redoublés
Sur la ville et les champs, sur les toits et les blés,
Je vais m'exercer seul à ma fantasque escrime,
Flairant dans tous les coins les hasards de la rime,
Trébuchant sur les mots comme sur les pavés
Heurtant parfois des vers depuis longtemps rêvés.
Ce père nourricier, ennemi des chloroses,
Eveille dans les champs les vers comme les roses;
II fait s'évaporer les soucis vers le ciel,
Et remplit les cerveaux et les ruches de miel.
C'est lui qui rajeunit les porteurs de béquilles
Et les rend gais et doux comme des jeunes filles,
Et commande aux moissons de croître et de mûrir
Dans le cœur immortel qui toujours veut fleurir!
Quand, ainsi qu'un poète, il descend dans les villes,
II ennoblit le sort des choses les plus viles,
Et s'introduit en roi, sans bruit et sans valets,
Dans tous les hôpitaux et dans tous les palais.
(Charles Baudelaire)
Le chat et le soleil
Le chat ouvrit les yeux, Le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, Le soleil y resta.
Voilà pourquoi, le soir, Quand le chat se réveille, J’aperçois dans le noir Deux morceaux de soleil.
(Maurice Carême)
Soleil et chair (extrait)
Le Soleil, le foyer de tendresse et de vie, Verse l'amour brûlant à la terre ravie, Et, quand on est couché sur la vallée, on sent Que la terre est nubile et déborde de sang ; Que son immense sein, soulevé par une âme, Est d'amour comme Dieu, de chair comme la femme, Et qu'il renferme, gros de sève et de rayons, Le grand fourmillement de tous les embryons !
Et tout croît, et tout monte ! - Ô Vénus, ô Déesse ! Je regrette les temps de l'antique jeunesse, Des satyres lascifs, des faunes animaux, Dieux qui mordaient d'amour l'écorce des rameaux Et dans les nénuphars baisaient la Nymphe blonde ! Je regrette les temps où la sève du monde, L'eau du fleuve, le sang rose des arbres verts Dans les veines de Pan mettaient un univers ! Où le sol palpitait, vert, sous ses pieds de chèvre ; Où, baisant mollement le clair syrinx, sa lèvre Modulait sous le ciel le grand hymne d'amour ; Où, debout sur la plaine, il entendait autour Répondre à son appel la Nature vivante ; Où les arbres muets, berçant l'oiseau qui chante, La terre berçant l'homme, et tout l'Océan bleu Et tous les animaux aimaient, aimaient en Dieu ! Je regrette les temps de la grande Cybèle Qu'on disait parcourir, gigantesquement belle, Sur un grand char d'airain, les splendides cités ; Son double sein versait dans les immensités Le pur ruissellement de la vie infinie. L'Homme suçait, heureux, sa mamelle bénie, Comme un petit enfant, jouant sur ses genoux. - Parce qu'il était fort, l'Homme était chaste et doux.
(Rimbaud)
Le soleil s'est couché
Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées.
Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;
Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;
Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !
Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule
Sur la face des mers, sur la face des monts,
Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule
Comme un hymne confus des morts que nous aimons.
Et la face des eaux, et le front des montagnes,
Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts
S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes
Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.
Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,
Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,
Sans que rien manque au monde, immense et radieux !
(Victor Hugo)
Dédale et Icare
cum puer audaci coepit gaudere uolatu
deseruitque ducem caelique cupidine tractus
altius egit iter. Rapidi uicinia solis
mollit odoratas, pennarum uincula, ceras.
Tabuerant cerae ; nudos quatit ille lacertos,
remigioque carens non ullas percipit auras,
oraque caerulea patrium clamantia nomen
excipiuntur aqua, quae nomen traxit ab illo.
At pater infelix, nec iam pater, « Icare », dixit,
« Icare, » dixit « ubi es ? Qua te regione requiram ? »
« Icare, » dicebat ; pennas aspexit in undis
deuouitque suas artes corpusque sepulcro
C'est alors que l'enfant se sentit grisé par son vol audacieux,
et cessa de suivre son guide ; dans son désir d'atteindre le ciel,
il dirigea plus haut sa course. La proximité du soleil bientôt
ramollit la cire parfumée qui servait à lier les plumes.
La cire avait fondu ; Icare secoua ses bras dépouillés
et, privé de ses ailes pour ramer, il n'eut plus prise sur l'air,
puis sa bouche qui criait le nom de son père
fut engloutie dans la mer azurée, qui tira de luison nom..
De son côté, son malheureux père, qui n'est plus père désormais,
déclara : « Icare, où es-tu ? Dans quel endroit dois-je te chercher ? »
« Icare, » disait-il ; il aperçut sur l'eau des plumes,
maudit son art et honora d'un tombeau le cadavre de son fils,
(Ovide - Les Métamorphoses, Livre VIII)
Trad. et notes de A.-M. Boxus et J. Poucet, Bruxelles, 2007
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Let The Sun Shine In (Hair-1969)
Il est mort le soleil (Nicoletta & Marina Kaye)
Au soleil (Jenifer - live)
Le soleil donne (Alain Souchon, LaurentVoulzy - Live Paris 2015)
Y'a du soleil (Christophe Maé - Clip officiel)
J'Veux Du Soleil (Au P'Tit Bonheur - déjà 11 ans !)
Plein soleil (Musique du film - Nino Rota)
Le roi soleil - Le ballet des planètes (Orchestre national symphonique tchèque)
L'Enfant roi (Béjart - 2000)
Impression, Soleil levant (Claude Monet - 1872 - 43x63cm)
Ce titre donnera son nom à ce mouvement pictural majeur, l’Impressionnisme. À travers le regard de l’artiste, le port industriel du Havre, a priori sans pouvoir esthétique, dévoile toute sa beauté et sa poésie.
The Weather Project - (Olafur Eliasson - Hall de la Tate Modern, London)
Charles Ross a enregistré jour après jour la brûlure du soleil à travers une lentille judicieusement orientée sur une planche peinte en blanc.
(Crédit photo : Yves Phelippot)
Création du soleil et la lune (Michel-Ange)
Oliviers sous le soleil (Vincent Van Gogh - Huile sur toile, 73,6x92,7 cm)
Femme devant le soleil (Miro)
Pierre de soleil
(Art Aztèque)
Taureau Apis (Art égyptien)
Vitraux (Sagrada Familia)
Louise Durham
Pour Louise Durham, la relation entre la lumière et le verre est souvent plus belle que la sculpture elle-même. Lorsque la lumière du soleil frappe ses formes de verre parfaitement imparfaites, la pièce s'illumine de teintes vibrantes et projette des ombres colorées. “Peut-être que la verrerie n'est pas aussi impeccable que celle d'une fenêtre d'église, mais lorsque la lumière brille à travers, la ligne bancale n'est plus un problème, les couleurs s'animent et nous pouvons apprécier ce qui est vu”, dit-elle.
... que vous avez peut-être déjà croisés à la récré, au Cirque, en haut d’un mât, sur un hameçon, autour d’une barre fixe ou entre les mains d’une cartomancienne marseillaise…
Les derniers mots
Après lecture de tout ou partie de cette rubrique, je ne peux que vous souhaiter de rêver devant une telle carte le plus souvent possible pendant l’été.
Et les derniers mots reviendront à Jacques Prévert qui débute son poème Le paysage changeur par un calembour avant d’évoquer les misères des ouvriers et de conclure par un appel à la révolte et à l’espoir.
De deux choses lune
l’autre c’est le soleil
Et maintenant rendez-vous
le 1er octobre pour les vendanges...