Voyage en Afrique du Sud
(Seconde partie)
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4ème JOUR
En début de matinée, à Durban, nous flânons parmi les nombreuses et pittoresques boutiques d’un quartier commerçant. Il y règne un joyeux capharnaüm, typique de tous les endroits touristiques et les multiples marchés qui émaillent notre itinéraire.
Un peu plus tard, le bus nous emmène à la réserve naturelle de Sainte Lucie.
Au cours d’un déjeuner-safari en bateau sur une lagune marécageuse, nous observons, entre autres, un crocodile paressant au soleil...
... et de nombreux hippopotames qui, contrairement aux apparences, ne nagent pas, mais marchent au fond de l’eau.
Nous partons ensuite pour Zoulouland, une région de collines verdoyantes. On nous avait annoncé des températures susceptibles d’avoisiner les 40°. En fait, lors de notre passage, le temps est plutôt frais.
Sur notre lieu d’hébergement, à Zulu Nyala...
.. nous assistons à un spectacle de danses tribales zoulous...
.. juste avant le repas du soir, dans un réfectoire décoré de belles fresques murales.
5ème JOUR
Au petit matin, en route pour notre premier safari, à bord de 4X4 qui peuvent contenir jusqu’à neuf passagers.
Nous grelottons en plein vent dans ces jeeps ouvertes, mais le spectacle en vaut la peine.
Première rencontre : deux paisibles girafes.
Un peu plus tard, un troupeau de buffles, d’apparence placide.
Toutefois, à cette occasion, notre guide-chauffeur nous précise que parmi les « big five » (c’est-à-dire les cinq espèces animales considérées comme les plus dangereuses d’Afrique du Sud : lions, éléphants, buffles, rhinocéros et léopards), contrairement aux apparences, les animaux les plus meurtriers sont précisément les buffles, surnommés « la mort noire ».
Les léopards, quant à eux, sont devenus extrêmement rares, trop chassés autrefois par les zoulous, à l’époque où leurs peaux servaient de parure aux chefs de tribus. Ainsi, seuls quelques-uns d’entre nous auront la chance d’en entrevoir un pendant quelques secondes.
Un mois plus tard, plus chanceux que nous, Thierry et ses amis auront, eux, l’aubaine de pouvoir photographier ce gracieux guépard...
... et un couple d’éléphants.
Nous rencontrons quelques phacochères.
Puis observons tout à loisir un troupeau de rhinocéros...
... et l’un d’eux a été amputé d’une partie de sa corne, vraisemblablement pour lui éviter d’être la proie de braconniers.
Nous croisons également plusieurs troupeaux de gracieuses antilopes. En Afrique du Sud, il en existe plusieurs variétés.
Entre autres, des springbocks...
Et des impalas qui leur ressemblent beaucoup.
Puis des nyalas, dont les femelles...
... sont très différentes des mâles.
Un peu plus loin, nous apercevons un troupeau de zèbres.
Bien sûr, ici les animaux sont prioritaires, et prennent tout leur temps, pour la plus grande satisfaction des chasseurs d’images amateurs que nous sommes.
Pas facile de boire, avec un si grand cou !
À notre retour, devant notre bungalow, nous découvrons une visiteuse inattendue : une femelle nyala, nullement effarouchée par notre approche et qui se laisse sereinement mitrailler, telle une star posant devant l’objectif.
Nous partons ensuite pour l’Estwatini, ex Swaziland, qui a repris son nom d’origine depuis le 19 avril 2018, pour les 50 ans de l’indépendance du pays.
Ce petit état de 17 363 km² (moins grand que la Belgique), enclavé dans le territoire sud-africain, ne compte pas plus de 200 km du Nord au Sud et 130 km de l’Est à l’Ouest.
Son drapeau :
Ancienne colonie britannique, c’est aujourd’hui la dernière monarchie absolue d’Afrique, dirigée depuis 1986 par le roi Mswati III, qui, déjà marié à 15 femmes, sélectionne chaque année une nouvelle épouse, lors de la cérémonie de la danse des roseaux ou Umhlanga, à laquelle participent jusqu’à 70 000 femmes, très peu vêtues pour la circonstance.
Après avoir passé la frontière, nous traversons une région de plaines et de montagnes, avant de gagner la « Happy Valley », nom donné à la région au sud de Mbabane, vers Manzini.
Après le déjeuner, nous visitons une fabrique de bougies swazis.
Puis une verrerie, où les ouvriers travaillent encore dans des conditions d’une dangerosité et d’une pénibilité archaïques.
6ème JOUR
Après une halte sur un marché artisanal...
... nous visitons le village reconstitué de Matasamo, avec ses huttes swasis...
... et assistons aux chants et danses traditionnels des femmes...
... suivis par les danses guerrières des hommes, au son des tamtams.
(Fin de la 2ème partie)
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