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Le combat
Il luttait de toutes ses fibres,
L'envahisseur était patient,
Le vent murmurait : vibre, vibre,
Il essayait, s'affaiblissant.
Il lui en a fallu des jours
Des nuits d'agonie lente et dure
Pour abandonner son cœur, lourd,
Au dieu des arbres, la nature.
Il gît sur le sol, appauvri,
Le vieux chêne de mon enfance ;
Les druides ne coupent plus le gui
Aujourd'hui, dans la douce France.
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