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Les chiffres
Au cours de cet été, grâce à vous, nous avons franchi le cap des 182.000 visiteurs pour plus de 752.700 pages consultées.
Un grand merci à tous !
Répartition géographique de fréquentation au mois de décembre
881 visiteurs de 105 pays cet été, dont 24 entre 207 et 10 visiteurs.
Un seul visiteur pour les 81 autres pays
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Chaque mois, depuis le 1er janvier 2020, PLUME invite un auteur non meusien et présente son dernier ouvrage dans la bibliothèque du site. Pour le découvrir, cliquez sur le panneau ci-dessus.
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Tout d'abord, félicitations à Nelly HANNEQUIN, auteure de Plume, qui s'est illustrée dans le concours littéraire organisé par la région Grand Est.
Classée dans les six premiers sur 24 participants, voici ce que lui a écrit le jury :
« Texte riche et très bien écrit, bien documenté notamment grâce à des références géographiques. Ode poétique, qui embrasse l'ensemble du territoire régional pour en valoriser la diversité par des images et des sensations et pour finir en apothéose sur les promesses de cette terre, dont "la variété fait son unité et sa force du ponant au levant".
Face au scepticisme ambiant et au séparatisme idéalisé, une vision poétique et positive à déguster. Poème plein de subtilités qui reflète notre territoire merveilleusement bien ! »
Pour découvrir le texte de Nelly, suivez la flèche 
Et ensuite, nous félicitons également François BALAINE qui s'est illustré avec un 3ème prix d'honneur au grand prix des poètes lorrains 2022 de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France). François nous propose "Mes quatre saisons", un des cinq poèmes qui l'ont conduit à ce 3ème prix.
Pour le découvrir, suivez la flèche
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Vous aimez écrire ?
Alors sachez que PLUME met à votre disposition une rubrique
spécifique dans le Porte-Plume mensuel. Elle s'appelle :
Envoyez-nous un texte, quel que soit le thème
à contact@association-plume.fr
Notre comité de lecture en prendra connaissance
et s'il retient son attention, il sera publié
dans un Porte-Plume à venir ! À vous de jouer...
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Vous êtes abonné(e) au Porte-Plume ?
Vous peignez ? Huile, aquarelle, pastel ?...
Cette rubrique "Potes peinture" est faite pour vous...
Envoyez-nous la photo d'une de vos oeuvres
que vous aimeriez présenter dans cette rubrique
à : contact@association-plume.fr
Notre comité de lecture en prendra connaissance
et si elle retient son attention, nous vous recontacterons
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Ce 1er septembre vous êtes 631 abonnés au Porte-Plume ! Dès le 650e abonné, nous vous présenterons les quatre propositions de cadeaux parmi lesquels le 700e abonné pourra choisir le sien.
Alors n'hésitez pas à transférer ce Porte-Plume à votre carnet d'adresses. Vos correspondants pourront s'y abonner en cliquant ici.
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Ballade en terre connue
Ami, entends-tu le murmure de la forêt ténébreuse ?
Elle nous conte les arcanes d'une contrée merveilleuse,
Riche d'allégories que protège le Tombeau du Géant.
Les cheveux de brume nimbent le Roc d'un voile d'argent,
Et des rubans scintillants serpentent vers une terre sacrée,
Qui fut l'hôte pendant mille ans de têtes couronnées,
Sous l’œil bienveillant de Notre Dame la magnifique.
Elle veille à présent sur cette terre aux vertus uniques,
Qui offre à nos papilles un nectar que jalousent les Dieux,
Puisé dans l'effervescence d'une nature aux dons précieux.
Viens, poussons le Bouchon jusqu'à la Cité Flamboyante,
Illuminée des prismes de l'arc en ciel et de saveurs alléchantes,
Puis, vois dans un cœur d'émeraude une nappe d'Orient qui reflète,
Sur les traces des Bragards le miroir du Grand Der le Celte.
Ami, entends-tu le cri sourd qui rejaillit de ma terre ?
C'est un cri d'allégresse pour ses héros dont elle est si fière,
Porté par le vent, de Douaumont par Vaux à la Citadelle,
Il nous guide pas à pas au cœur d'une sérénité universelle.
Avec nos sabots, allons découvrir des milliers de perles d'or,
Au détour des monts et des vaux, puis partons quérir un fabuleux trésor,
Composé de chapelets de rubis au cœur prélevé avec patience,
De la pointe d'une rémige, dans la cité des Ducs en pleine Renaissance.
Chemin faisant, à l'ombre des Monts Sentinelles, apparaîtra une Percée,
Puis une cité nous livrera, à son Image, le secret de ses ateliers.
Nos pas nous mèneront ensuite vers les Portes d'Or d'une ville fière,
D'avoir en son sein un écrin de verdure, que côtoient Alliance et Carrière.
Et c'est en suivant les traces des romains, au fil de l'eau, que nous verrons pointer,
Le chapeau de Pompidou, dans la métropole au musée de La Cour Dorée.
Ami, sens tu le souffle qui porte les oiseaux sacrés au vol lent ?
Il chuchote des légendes et des contes aux âmes qui attendent des enfants.
Tout au long de la route aux multiples bouquets de terroir, de ferment de houblon,
Et d’effluves de résine, marchons au son des cloches qui chantent à l'unisson.
Ensuite, prenons le train ou l'automobile pour rallier la Cité à Venise,
Pour y trouver des splendeurs en flânant dans les rues à notre guise.
Ornées de colombages, les bâtisses ne manquent pas de faire tourner les têtes.
Puis, allons consulter des œuvres qui Humanisent à la Bibliothèque,
Et, au terme d'une escalade, reposons-nous auprès d'Odile la Bienheureuse.
Là-bas, d’une flèche pointée vers le ciel, Notre Belle Dame toute rose nous accueille,
Embrassant d'un regard bienveillant la Grande Île qui fait tout son orgueil,
Une Petite France et ses beaux quartiers, des visites guidées avec Retenue,
Et un Général qui veille sur un marché et un Roi de lumières voués aux nues.
Ami, as-tu perçu toutes les promesses qui émanent de cette terre ?
Elle s'est nourrie d'épopées et de fables tout en préservant ses mystères,
Et a fait de ses traditions un art qui l'a hissée aux plus hauts sommets,
Où chaque jour est un pas de plus sur le chemin de la renommée.
Sa variété fait son unité et sa force, du ponant au levant,
Et son savoir-faire se perpétue des enfants aux petits-enfants,
C'est ainsi qu'elle a acquis une notoriété au-delà des frontières,
Gardant jalousement ses secrets convoités de l'art et de la manière.
Jouissant de l'aile protectrice de mécènes, sa culture, sa mémoire,
Et ses espaces naturels préservés, sont notre fierté et notre gloire.
Ami, c'est avec un immense plaisir que j'ai parcouru à tes côtés,
Cette région frontalière qui s'enorgueillit de sa diversité,
J'y ai mes racines et j'en suis fière, alors reviens bientôt nous voir,
Et amène tes amis, s'enrichir des trésors de notre terroir.
Nelly HANNEQUIN
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Mes quatre saisons
Je cours sur la terre souple et l’herbe est détrempée,
Le printemps fait fleurir tous les arbres fruitiers,
Touches blanches et points roses qui parsèment les forêts,
Les premières pousses émeuvent tous les vieux jardiniers.
Les colzas ont remis leur long manteau doré,
Que prolongent boutons d’or, pissenlits dans les prés.
Les oiseaux sont actifs, sifflent, chantent sans arrêt ;
Je me sens en pleine forme et à grandes foulées
J’avale les kilomètres à longueur de journée,
La saison se termine, arrive le bel été.
Le temps lourd et pesant rend la course difficile,
Aussi, j’y vais le soir, il fait un peu plus frais;
un petit vent léger courbe le roseau gracile,
les paysans récoltent l’orge, le seigle et le blé.
Le ruisseau se promène, il s’étire lentement;
à la petite cascade, l’eau clapote gentiment.
Un avion long-courrier trace dans le ciel bleu
deux belles lignes blanches qui grossissent peu à peu.
Les abeilles bourdonnent et un taon m’agresse,
mais déjà c’est l’automne et les journées régressent.
Les arbres sont parés de couleurs magnifiques :
les verts, les jaunes, les bruns, les rouges se mélangent.
Un peintre impressionniste, de sa baguette magique,
crée pour nous un tableau, qui chaque matin change.
Des chasseurs embusqués attendent leur pauvre proie,
rabattue par les chiens qui au lointain aboient.
Les maïs sont fauchés, de beaux épis dorés
tombent au sol et feront de généreux repas
aux animaux sauvages, la disette arrivée.
Premiers flocons de neige, l’hiver vient à grands pas.
Au fond de la vallée, le village s’emmitoufle
autour de son église, comme pour se réchauffer.
Les gosses vont à l’école, ils ont passé des moufles,
de toutes les cheminées s’échappent des fumées.
Mes foulées sont plus lourdes, la neige crisse sous mes pieds,
le givre du matin a posé des milliers
De glaçons sur les arbres : quelle belle carte de vœux !
Un rouge-gorge sifflote et fouille sous les feuilles mortes,
Le temps des fêtes approche : les enfants sont heureux.
Je termine ma course et je franchis la porte.
Quelle que soit la saison et quel que soit le temps,
Le plaisir de courir est toujours très présent.
Le seul petit danger qu'aujourd'hui je pressens
C'est cette grande horloge, la grande horloge du temps.
François BALAINE
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