Vous pouvez écouter l'auteur chanter son texte en cliquant sur la flèche
du lecteur ci-dessus et suivre ses paroles en direct ci-dessous
Ce n’est pas nécessaire qu’on me médicalise à cause d’une peine de cœur qui veut ma peau. Je vais être sincère, c’est vrai que j’aime Lise tant et tant que je peine à trouver le repos.
Mais à vouloir tenter presque chaque matin ma chance pour gagner le droit d’approcher Lise, je ne peux plus douter de mon piteux destin car étant dédaigné, il me ridiculise.
Cette situation bien sûr me brutalise car mes beaux sentiments sont ainsi mis à mal, vu qu’hélas ma passion pour les beaux yeux de Lise ne semble apparemment pour elle pas très normale.
Mon cœur n’est pas robot, il se caramélise aussitôt que je pense à celle qui l’a séduit. Bien qu’il tombe en lambeaux, je n’en veux pas à Lise, qui pour ma récompense m’a toujours éconduit.
Mon désappointement se matérialise car je sens tout à coup mes rêves m’échapper. J’aurais évidemment préféré avoir Lise qui se jette à mon cou d’amoureux mal sapé.
Voilà ce qui se passe quand on idéalise ; les regrets sont très lents à pouvoir s’effacer. Me voici dans l’impasse, devant vivre sans Lise et le coup est violent, soit dit sans l’offenser.
Ce n’est pas nécessaire non, qu’on me dialyse car tout seul je vais voir à me régénérer, même si ça me serre au cœur sachant que Lise n’a rien fait pour m’avoir ni pour me désirer.
Sur cet échec bien sûr, si je m’y focalise, je risque de manquer de perspicacité, et donc je vous l’assure, je vais oublier Lise afin de débloquer ainsi ma cécité.
Voilà j’ai terminé ma petite analyse mais il fallait vraiment qu’enfin je m’ouvre à vous. Sans doute étais-je né pour n’avoir avec Lise aucun de ces moments dont on rêve, j’avoue.
Et si vous attendiez que je lacrymalise, il n’y faut point compter, j’ai fini de souffrir. Pas de larmes dédiées avec regret pour Lise bien que je sois tenté… oui, de lui en offrir.