Voilà bien un sujet qui nous concerne, nous les campagnards meusiens. Avec un petit air de Bénabar et de Renan Luce, Gauvain Sers nous offre ici une chanson qui a de quoi nous mettre la puce à l'oreille.
Qui d'entre nous, qui vivons au cœur de petits villages ou de petites villes de notre chère Meuse, n'a jamais eu cette préoccupation particulière ? Nos commerces de proximité qui ferment les uns après les autres, les médecins qui, une fois en retraite, ne sont pas remplacés, car les grandes villes offrent bien plus d’opportunités aux jeunes.
Et les écoles ! Ah ! Les écoles, parlons-en ! Dans sa chanson, Gauvain Sers résume bien les choses. Les politiciens et autres concernés par l'organisation de notre monde favorisent les chiffres à l'Humain. De telle sorte que, par « manque d'effectifs », des classes, voire des écoles entières, se voient fermer leurs portes, laissant les petits villages mourir au profit des métropoles.
« On est les oubliés, la campagne, les paumés, les trop loin de Paris, le cadet de leurs soucis », dit-il.
Je ne sais pas vous, mais moi, ce refrain me donne du vague à l'âme. Elle est si douce la vie de campagne ! J'aimerais pouvoir y vivre encore longtemps sans avoir à me soucier de savoir si la boulangerie d'à côté va fermer ou si je vais devoir faire 20 km de voiture pour emmener ma fille à l'école alors que celle de notre village fait parfaitement l'affaire.
Je vous laisse apprécier ce doux air de nostalgie empreint de tristesse qui appelle malgré tout à l'espoir. Moi je ne m'en lasse pas.
LES OUBLIÉS
(Paroles)
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