Le marinier
Très haut perché sur son bateau,
Le marinier contemple le bord de l’eau.
Il aime s’y réfugier les soirs d’été,
Pour humer la bise légère dans la tranquillité.
Il s’assied sur le plat-bord avec sa canne à pêche,
La pipe à la bouche, le chapeau sur la tête,
Non loin du port rempli de voiles et de mâts,
Il lance son appât.
Il reste là, des heures, à surveiller l’hameçon,
Écoutant simplement le cri lointain des cormorans,
Jusqu’au moment où le soleil couchant
Permet d’entrevoir les derniers tourbillons.
Les soirs d’automne,
Qu’illuminent timidement les feux d’un soleil monotone,
Il admire en silence les rivages empourprés,
Contemple avec fierté tous les arrière-plans teintés,
Jusqu’au moment où la nuit feutrée va englober toute la vallée.
Sa maison est sur l’eau,
Au milieu des roseaux et des chants d’oiseaux.
Et lorsqu’il entre dans la timonerie,
C’est toujours pour y vivre un moment exquis.
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