Plumeavu04avril-1.jpg2021

Un film, un spectacle, une exposition, un musée, une curiosité...

Moncey brigitte 1

Brigitte MONCEY a vu pour vous...

 
 46e cérémonie des Césars 2021
Le palmarès complet

Cesar

En attendant la réouverture tant espérée des salles de cinéma, l'Académie des César a dévoilé, en direct de l'Olympia, à Paris, le palmarès de l'édition 2021.

Avec «Adieu les cons», Albert Dupontel a fait l'unanimité, remportant sept récompenses.

Voici la liste des gagnants de cette 46e cérémonie présidée par l'acteur Roschdy Zem.

Je ne peux vous parler des films en compétition. Je n’en ai vu qu’un seul, entre deux confinements. Je ne me permettrai donc pas de vous donner mon avis. Si nous avons la chance de pouvoir accéder prochainement aux salles de cinéma, je rattraperai mon retard. Rendez-vous à la rubrique « Plume a vu » de nos prochaines gazettes.

Avant de vous rappeler le palmarès, j’ajoute quelques liens des moments forts de cette soirée.

Catherine Ringer : « Je reviens te chercher »

Alain Souchon : « Quand j’serai ko (Benjamin Biolay au piano) : 

Hommage à Ennio Morricone par Benjamin Biolay en chef d’orchestre

Jean-Louis Trintignant a fait une apparition surprise et a livré une émouvante prestation en déclamant la chanson de Georges Brassens, Marquise :

Marquise, si mon visage
A quelques traits un peu vieux
Souvenez-vous qu'à mon âge
Vous ne vaudrez guère mieux
Le temps aux plus belles choses
Se plaît à faire un affront

Et saura faner vos roses
Comme il a ridé mon front".

Je n’ai pas cité (cela tourne en boucle sur les réseaux sociaux) les prestations de Marina Foïs (son humour grinçant, parfois vulgaire) et de Corinne Masiero (qui jette son costume de peau d’âne et sa robe sanglante et se retrouve nue sur scène). Elles ont voulu jouer la provocation… On peut comprendre qu’elles en ont marre de la situation artistique du pays, qu’elles tentent d’attirer l’attention. D’accord sur le fond, mais sur la forme ?

Toute la soirée, la cérémonie a été ponctuée de petites phrases assassines des uns et des autres intervenants :

« Il parait que le cinéma n’est pas nécessaire, que nous verrons les films plus tard et que ce n’est pas grave de rater un film ! »

« À l’Odéon et partout ailleurs, les occupations se poursuivent : les gens luttent pour la culture. »

« Une diversité merveilleuse, typiquement française, exceptionnelle ; il faut soutenir ce système, Madame Bachelot, il faut une volonté politique forte et vous en portez la responsabilité. Nous avons besoin de vous, qui êtes ministre. Sauvegardons la subvention Pôle Emploi, sans laquelle de nombreux artistes ne peuvent pas vivre. »

« Laissez-nous assouvir nos soifs de sens, de non-sens, laissez-nous exulter devant les œuvres d’art, laissez-nous nous exiler dans nos imaginaires, laissez-nous entendre ce qui fait de nous des êtres humains… »

« Aujourd’hui, la France est le pays qui offre le moins de perspectives dans la réouverture des salles. »

« Madame la Ministre, soyez rassurée, les salles de cinéma ne sont pas des clusters. »

Et maintenant le palmarès de ce cru « année spéciale » :

  

MEILLEUR FILM :

«Adieu les cons», dAlbert Dupontel

MEILLEURE RÉALISATION :

Albert Dupontel «Adieu les cons»

MEILLEURE ACTRICE :

Laure Calamy «Antoinette dans les Cévennes»
(voir article Porte-Plume de Novembre 2020 – rubrique : Plume a vu –)

MEILLEUR ACTEUR :

Sami Bouajila «Un fils»

MEILLEUR FILM ÉTRANGER :

«Drunk», de Thomas Vinterberg

MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND RÔLE :

Émilie Dequenne «Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait»

MEILLEUR MONTAGE :

Tina Baz «Adolescentes»

MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND RÔLE :

Nicolas Marié «Adieu les cons»

MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE :

Rone «La nuit venue»

MEILLEURE ADAPTATION :

Stéphane Demoustier «La fille au bracelet»

MEILLEUR SCÉNARIO ORIGINAL :

Albert Dupontel «Adieu les cons»

MEILLEURS COSTUMES :

Madeline Fontaine «La bonne épouse»

MEILLEURE PHOTOGRAPHIE :

Alexis Kavyrchine «Adieu les cons»

MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE :

«Adolescentes», de Sébastien Lifshitz

MEILLEUR FILM D'ANIMATION :

«Josep», d'Aurel

MEILLEUR COURT-MÉTRAGE D'ANIMATION :

«L'heure de l'ours», d'Agnès Patron

MEILLEURS DÉCORS :

Carlos Conti «Adieu les cons»

MEILLEUR COURT-MÉTRAGE :

«Qu'importe si les bêtes meurent», de Sofia Alaoui

MEILLEUR PREMIER FILM :

«Deux», de Filippo Meneghetti

MEILLEUR ESPOIR MASCULIN :

Jean-Pascal Zadi «Tout simplement noir»

MEILLEUR ESPOIR FÉMININ :

Fathia Youssouf «Mignonnes»

CÉSAR DES LYCÉENS :

«Adieu les cons», d'Albert Dupontel

CÉSAR ANNIVERSAIRE :

La troupe du Splendid (Marie-Anne Chazel, Josiane Balasko, Michel Blanc,
Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Christian Clavier et Bruno Moynot)

CÉSAR D'HONNEUR :

Jean-Pierre Bacri.

Bas retour page precedenteBas pp archives e

 Page consultée 
web counter

 fois 

Ajouter un commentaire