Une chanson, les paroles, la vidéo d'un artiste,
le tout proposé par un auteur de PLUME
Brigitte MONCEY vous invite à découvrir...
Faut-il encore présenter Francis Cabrel, auteur, compositeur, interprètefrançais qui s’accompagne à la guitare et au piano ? Adepte de la chanson française sur des rythmes pop, rock et blues, il est reconnu à travers le monde pour ses ballades et chansons sentimentales.
Le 16 octobre 2020, il sort son quatorzième album studio « À l’aube revenant » ; un recueil de treize nouvelles chansons tant attendues depuis « In Extremis » publié il y a cinq ans.
Son titre phare « Te ressembler », est un hommage à son père, un morceau très intime mais rythmé.
Le chanteur s’est confié à RTL sur ces paroles et le thème de la chanson. "On a eu des vies tellement différentes que ça m’a inspiré ce texte. À lui la vie de labeur, le muscle qui travaille au quotidien, combattre pour vivre… Et moi, je suis parti avec ma guitare. J’ai flâné, j’ai réfléchi, je me suis posé et j’ai écrit. Un papier ici, un crayon là… Deux vies vraiment très différentes".
Il ajoute : "Ça fait longtemps que j’avais cette idée, mais les idées chez moi, elles mettent un temps assez considérable à mûrir. La petite ritournelle du refrain, je l’avais aussi depuis un moment. C’est un thème que j’avais et je ne savais pas trop où le placer et le puzzle s’est constitué il y a un an ou deux. Des bribes qui comme ça se sont rassemblées au fil des années". (cf : La Dépêche du midi)
Moi j’adore ce gars, sa poésie, sa rêverie, son accent du sud-ouest, son aspect tranquille, sa bienveillance, sa discrétion, sa pudeur, sa tendresse, son humour, son côté non star voire saltimbanque… Bref, je l’aimais, je l’aime et je l’aimerai…
Te ressembler
T'as jamais eu mon âge T'as travaillé trop dur pour ça Toutes les heures du jour à l'usine À l'entrée du village Le soir deux jardins à la fois Et tout ça pour que tes enfants mangent Ça je le sais bien j'étais là
Ça en prenait du courage Pour se lever à ces heures là Bien avant le jour de partir Dans le pas d'éclairage À mains nues sur le guidon froid Et tout ça pour que tes enfants dorment Ça je le sais bien j'étais là
J'aurais voulu te ressembler je le jure Mais voilà il suffit pas de vouloir, c'était pas dans ma nature T'as vraiment dû t'interroger je suis sûr Et un jour j'ai croisé une guitare, j'ai vécu comme on s'amuse T'avais les pieds sur terre Et j'étais tout le contraire
On s'est pas dit "Je t'aime" On s'est pas serré dans les bras Concernant l'amour il fallait Tout deviner nous-mêmes On nous laissait grandir comme ça Et tu vois on a grandi quand même Je le sais bien j'étais là
D'avoir eu tant de chance Quelques fois je me sens fautif Je regarde autour Ma maison est immense et mon jardin décoratif Et je sais depuis ton lointain au delà T'as gardé un œil sur moi
J'aurais voulu te ressembler je le jure Mais voilà il suffit pas de vouloir, c'était pas dans ma nature T'as vraiment dû t'interroger je suis sûr Et un jour j'ai croisé une guitare, j'ai vécu comme on s'amuse T'avais les pieds sur terre
Et j'étais tout le contraire Tout le contraire (Parapapa) (Parapapa, parara)
T'as jamais eu mon âge T'as travaillé trop dur pour ça T'as jamais eu mon âge T'as travaillé trop dur pour ça
Merci Véronique.
Cela me fait toujours plaisir de partager mes coups de cœur. De savoir que d'autres les apprécient me pousse à continuer sur ma lancée. Merci d'avoir pris le temps de laisser un aussi sympathique commentaire. La nouvelle année commence bien. Meilleurs vœux.
Brigitte
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VAROQUIER Véronique
Le vendredi, 01 janvier 2021
Quelle bonne idée de mettre ce saltimbanque qu'est Francis Cabrel à l'honneur !
Son dernier album "à l'aube revenant" est superbe de poésie et de mélodies plus ou moins rythmées !
Quatre chansons sont inspirées de l'oeuvre des troubadours, à découvrir ou à redécouvrir !
Merci Brigitte pour ce partage !