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Réalisateur : Arnaud Viard
Acteurs : Jean-Paul Rouve, Alice Taglioni, Benjamin Lavernhe de la Comédie Française, Camille Rowe, avec la participation d’Elsa Zylberstein.
Genre : Drame et romance
Date de sortie : 22 janvier 2020
SYNOPSIS
Dans la belle maison familiale, à la fin de l’été, Aurore fête ses soixante-dix ans, entourée de ses quatre enfants, tous venus pour l’occasion. Il y a là Jean-Pierre, l’aîné, qui a endossé le rôle de chef de famille après la mort de son père ; Juliette, enceinte de son
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premier enfant à quarante ans et qui rêve encore de devenir écrivain ; Margaux, l’artiste radicale de la famille, et Mathieu, trentenaire angoissé de séduire la jolie Sarah. Plus tard, un jour, l’un d’eux va prendre une décision qui changera leur vie…
MON RESSENTI
Anna Gavalda a écrit son premier recueil « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part » – Éditions Le Dilettante – en 1999. Je l’ai lu à cette époque et je l’ai beaucoup aimé. Je l’ai lu à nouveau lorsque j’ai appris qu’un film en avait été tiré.
Étant moi-même nouvelliste, je me demandais comment l’on pouvait transposer douze textes totalement différents en un seul film. Eh bien ! Je suis très surprise du résultat. Évidemment, je n’ai pas retrouvé tout ce qu’il y avait dans le livre. Bien au contraire. En revanche, des morceaux de phrases, de dialogues, de situations, pêchés ici et là. Et toute une histoire reconstituée qui n’a rien à voir avec le livre, mais où l’on retrouve plein de ressemblances. Alors enchantée, déçue ?
De la délicatesse, de l’émotion, de beaux dialogues et des acteurs excellents... Un film sur l’accomplissement de soi, la quête de bonheur ou de l’amour, la responsabilité, la vie par procuration, le patriarcat, la pression silencieuse, le deuil... Gagner sa vie ou vivre pour sa passion ? Que de questions soulevées !
Un film très émouvant qui nous replonge quelques instants dans notre jeunesse, dans notre place dans la famille, dans les disputes, les jalousies, les discordes, la peur, mais aussi dans la tendresse et dans l’amour.
On rit, on pleure, on grince des dents… mais on ne reste pas insensible.
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