Un jour, les coquelicots
Un jour ont disparu tous les coquelicots
Des prés de mon enfance où le vent caressait
La fine apparence des corolles dressées
En traînes inversées d’un rouge calicot
La déraison des hommes a effacé ces fleurs
Du livre de la Terre, noirci son avenir
Archivé le carmin aux vagues souvenirs
De ma lointaine enfance et de mon cœur en pleurs
Mais ils ont ressurgi et leur royale allure
A bordé les sentiers le long de nos cultures
Et j’ai crié de joie jusqu’à m’époumoner
Car le coquelicot est l’hymne à la nature
Qu’un génie du passé, un jour, de sa peinture
A immortalisé. Il s’appelait Monet
(Extrait du recueil "Regards - 30 photos/30 poèmes)"
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