nos villages des spectacles de qualité et faire en sorte qu'ils soient assurés de manière correcte.
À la Copary (Communauté de Communes du Pays de Revigny-sur-Ornain), l'ami Paulo est chargé de la culture. Il parvient toujours, dans les limites du budget alloué, à proposer un programme varié et qualitatif. Et là, en arrivant dans la salle des fêtes, je le vois discuter avec la vedette de la soirée, Raphaèle Bouchard.
Une vraie artiste
Raphaèle est naturelle, souriante, décontractée. Le vedettariat ne l'a apparemment pas changée. D'ailleurs, elle a arrêté Section de recherche et elle est revenue au théâtre. L'ancienne élève du Conservatoire brille à Paris, au Théâtre de la ville pour jouer Phèdre, ou dans les petites salles de province pour rejouer sa pièce fétiche, L'histoire du rock...
L'histoire du rock
Je trouve la dernière chaise libre, m'assieds, et assiste au spectacle qui commence déjà (en Meuse, on démarre à l'heure).
Le début est intimiste. Ce sont les petites confidences d'une jeune quadragénaire qui se souvient. Assise devant un mur d'affiches rock, elle se revoit en adolescente rebelle et pense à ses parents qui « se sont rencontrés sur Satisfaction, en 65, et ne sont plus jamais quittés. »
Puis, peu à peu, par la magie de la mise-en scène et le talent de l’interprète, la petite chambre d'enfance si tranquille se métamorphose en une explosive scène rock. C'est Janis Joplin, Bob Dylan, Lou Reed, Jimi Hendrix, Police et les Sex Pistols qui se succèdent dans la violence des injustices, des contestations et des revendications. L'histoire familiale renvoie à l'histoire du rock et l'histoire du rock renvoie à l'histoire de notre civilisation. Soixante ans de musique, de changement, de transformation et de lutte qui nous ont tous changés.
Le dernier verre
À la fin du spectacle, les gens ont été conviés à boire un verre (la fameuse boisson gratuite !) Et Raphaèle, toujours sympa, est restée, invitant le public à échanger avec elle ou à taguer des slogans sur son mur rock n' roll.
Et puis on est tous rentrés. Dieu merci ce n’était pas la dernière séance que chante Eddy Mitchell. Les salles des fêtes meusiennes ont des murs solides et tant qu'il y aura une volonté politique de promouvoir la culture dans les campagnes, on pourra continuer de voir de jolies choses. Pour 2,50 €.
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