Commentaires
-
Chère lectrice, je vous remercie pour votre fidélité à mes articles, en espérant toujours donner satisfaction à celles et ceux qui se passionnent pour l'histoire tant dans la qualité que dans l'originalité de mes textes. N'oubliez pas que la deuxième partie sera publiée au 1er décembre. Bien à vous.
-
Cher Serge, tu as parfaitement bien résumé une situation pratiquement inédite chez ceux qui doutent encore du statut de « disparus ». En effet à cette époque, si la reconnaissance par l’ADN avait pu signaler un corps non identifié comme étant identifiable, il y aurait beaucoup moins de descendants à se poser encore la question. Hélas le progrès de la médecine légale en était encore resté aux balbutiements de la découverte des empreintes digitales pour identifier quelques criminels et qui a joué un rôle prépondérant dans l’affaire Dreyfus.
C’est ce que je raconte bien souvent à mes randonneurs en parlant de la gestion des morts qui jusqu’au 16 juin 1919 était plutôt aléatoire, cette date qui voit naître l’interdiction formelle d’exhumer les corps au bénéfice des familles qui le demandaient. Bien souvent, les fossoyeurs de la nuit exhumaient n’importe quel corps du moment qu’ils soient rémunérés. C’est pour cela que beaucoup de familles sans le savoir se recueillent actuellement sur des tombes croyant avoir affaire à l’un des leurs. À cette époque tout était osé pour gagner de l’argent sur le dos des morts.
Le monde des soldats inconnus est inexpugnable, est-ce un tué non identifiable ? Est-ce un déserteur ayant fui à l’étranger ? Est-ce un homme retenu prisonnier ayant voulu changer de vie etc. Toujours est-il que la recherche de corps non identifiables pour participer au choix du soldat inconnu a permis d’en identifier un certain nombre qui étaient inhumés comme tels.
La suite du texte paraît le 1er décembre, en attendant, je te remercie pour ta critique toujours bienvenue.
Amicalement
Jean-Luc -
Quelle ardeur à transmettre chez Jean Luc..! Que dire de plus ? Rien, ou tellement d'autres mots, comme ceux qui suivent...
" Ils sont à présent tous morts, les Poilus de 1914. Ceux qui sont tombés au champ d’honneur comme les autres, ceux qui ont continué à essayer de survivre, plongés jusqu’à leur dernier souffle dans la noria sans fin des souvenirs et des cauchemars. Ceux qui sont nés dans une France où les routes n’étaient pas goudronnées et qui ont vu l’homme marcher sur la Lune. Ils ont vécu leur vingt-cinquième heure.
Et tous mériteraient en fait de dormir sous cet Arc de triomphe, sous cette flamme sacrée allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 par André Maginot et ravivée tous les soirs à 18 h 30 depuis quatre-vingt-onze ans.
Si le Soldat inconnu qui repose sous cette flamme est si populaire, c’est parce qu’un tiers des 1,5 million de tués par la Grande Guerre n’ont jamais été identifiés. Leurs familles n’ont jamais eu la certitude scientifique du décès de leurs proches. Pas de corps. Jusque dans les années 1980, elles ont pu douter de leurs décès effectifs, penser qu’ils avaient peut-être été capturés et qu’ils avaient pu refaire leur vie en Westphalie ou ailleurs...."
Extrait de l' "Ouverture" du livre Dans la peau du Soldat inconnu de Jean Pierre Guéno. -
Cher Monsieur Quémard,
Je suis ravie de vous retrouver pour cette chronique historique .
Bien à vous .
Ajouter un commentaire