Au début du film on est dans un récit initiatique qui narre l’enfance d’un petit garçon métis dans un pays africain en période de post-colonisation, la suite bascule crescendo dans l’horreur. La tension monte subrepticement et nous empoigne durablement.
Le film nous plonge dans la famille de Gabriel à Bujumbura au Burundi, pays voisin du Rwanda, au moment du génocide et nous mène à travers l'Histoire par le prisme de l'enfance et du paradis perdu. C’est le regard d’un enfant, témoin des événements vus de sa cellule familiale, ne les comprenant évidemment pas.
Sujet dur et fort : la guerre civile burundaise de 1993 suivie du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994.
Je me suis laissée porter par l'histoire magnifiquement filmée, avec de très beaux plans, entre moments touchants et d’autres beaucoup plus durs.
De l’émotion, de la pudeur, de l’amitié, des amours contrariés…
Des scènes de violence de la rue, des manifestations, de guerre civile…
Les haines viscérales qui se déchaînent, la peur, l'incompréhension, le déni…
La folie ou la résilience des rescapés…
Le casting
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Jean-Paul ROUVE |
Isabelle KABANO |
Dayla de MEDINA
Djibril VANCOPPENOLE |
La musique de Renaud Barbier, le frère du réalisateur est extraordinaire. En voici un extrait : Khadja Nin - Sambolera Mayi Son
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