|
Joie vive du matin, les pieds dans l’eau.
Un goéland chagrin fait le gros dos.
Irisée, la lumière flatte le ciel.
Les reflets de la mer sont des merveilles.
Les vagues ont déposé un peu de sable
Entre mes doigts de pieds ; c’est agréable.
Ta main cherche la mienne, grain après grain,
Avouant un « Je t’aime ». Et puis survient,
Offrant comme une ombrelle, à mes genoux,
Un bouquet d’asphodèles. Embrassons-nous.
Tiens ! Notre oiseau rebelle fait les yeux doux.
|