Danaé
C’était ton nom, Danaé
Qui restera à jamais
Dans notre esprit, gravé
Tu nous laisses désemparés,
Meurtris par ton départ non souhaité
Mais qui nécessaire, s’avérait
Par trop de souffrances endurées.
Tu étais belle à contempler
Lors de nos balades sur les sentiers,
Quand de ta truffe avisée,
Tu reniflais à travers les fourrés
Les senteurs que tu convoitais.
Parfois, des coups de pattes tu donnais
Pour déceler ce qui te préoccupait.
Ton allure débonnaire et enjouée
Reflétait pour moi de l’intérêt,
Digne d’une personne qui me confiait
En t’approchant, tes petits secrets.
Pour Hylénah, qu’à petits pas tu suivais,
Pour Hénaëlh, qui souvent te caressait,
Pour Héloïse qui aimait tant te câliner,
Pour nous tous, tu demeureras Danaé,
Celle que nous avons tant adorée,
Celle qui nous a tant aimés.
Ton compagnon des balades : Jean-Luc
|