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Les trois poèmes choisis sur la photo de janvier

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12 poèmes reçus

SYNTHÈSE DU JURY

À l’occasion de la reprise de ce concours, les membres du jury, ravis d’avoir retrouvé leur agréable mission, tiennent prioritairement à saluer et remercier chaleureusement les nouveaux participants, tous scolarisés ce mois-ci au lycée Margueritte. Cet établissement entre ainsi dans la « compétition », ou plutôt au sein de ces joutes poétiques.

Dans une double démarche, nous tenons à la fois à vous encourager à poursuivre vos écrits et à vous renouveler quelques conseils déjà formulés par le passé.
La plus importante recommandation reste sans doute celle de ne pas décrire la photo proposée, mais d’aller au-delà de ce que chacun peut contempler d’un simple, trop simple regard. Le cliché suspend souvent le temps et fige l’espace, la poésie les libère et nous invite, nous entraîne à partager un tout autre univers issu d’un processus intime de création.
C’est ce que la plupart d’entre vous ont réussi, même si quelques textes sont restés légèrement formatés, prisonniers d’une réflexion collective qu’il faut saluer et soutenir.
Nous l’avons déjà dit, et nous ne cesserons de le répéter. Vous, les auteurs, osez les mots, les images, les métaphores en vous éloignant du langage trop familier !

Soyez toutefois persuadés que :

Non, la poésie ne se cache pas que derrière des rimes, surtout quand elles arrivent un peu maladroitement sans avoir pu échapper à une poursuite systématique.
Oui, elle peut en toute conscience désobéir aux règles de métriques fixes et ne pas les respecter…
Un alexandrin ou un octosyllabe ne boite que si l’on se trompe dans le comptage des pieds qu’on voulait lui donner.
Par contre, si le vers se libère des règles de la prosodie, la poésie ne doit pas en devenir pour autant une simple narration dénuée d’émotions.

Surtout, relisez-vous, plusieurs fois, pour détecter la faute gênante ou le mot répété involontairement, déceler une contradiction, une ambiguïté, voire un contresens.
Soyez vrais, sincères !
D’ailleurs, chacun pourra constater que les trois textes les mieux classés sont proches de ces critères, et nous sommes persuadés que vous cautionnerez notre choix.

Merci de nous avoir ainsi confié les marées qui vous envahissent, vos bleus à l’âme, vos rêves, vos espoirs, vos rébellions, vos regrets, vos larmes et vos baisers, entre imaginaire et réalité. C’est bien à cette frontière que se situe la Poésie.
Et, à travers vos mots, face à cette immensité pourtant si sereine, entre les ombres des arbres projetées sur le sable comme d’irréels barreaux, résonnent avec toujours autant de justesse ceux de Baudelaire :

Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer…

Medaille or1

Anonyme
Lilou
LEININGER

2de 10
Lycée Margueritte
VERDUN

L'Océan de nos amours

Autour de l'eau, les vagues s'enflamment
Seules, les ombres des palmiers dansent libres comme des âmes.
Divagant sur l'Océan de nos amours, 
Je t'ai perdu en ce jour.

Je suis seule et j'ai froid,
Mon cœur succombe sans toi. 
Mes sentiments tels une tornade, 
Et toi tu es parti pour une longue promenade.

J'ai rêvé de ton retour sur la plage,
Nous sommes arrivés au bout de notre voyage. 
Le voile de notre relation a sombré,
L'Océan de nos passions a coulé. 

Medaille argent1

Anonyme
Fanette
BIOCALTI

2de 10
Lycée Margueritte
VERDUN

Les flots mélancoliques

Vagues déferlant sur la plage de la vie
Silhouettes des arbres bougeant au gré du vent
Pas de voile au loin
Tu es seul sur cette plage qu'est la vie

Criant ta douleur au monde entier
Mais personne pour t'aider 
Les ombres envahissent ta plage
Et remplacent tes peurs

Les vagues se brisent sur le sable, doux mais tranchant
L'emportant avec elles, comme le déséquilibre a emporté tes amis
L'espoir est balayé par la brise
Il est temps de se faire la bise.

Medaille bronze1

AnonymeHugo
BASSUT

2de 10
Lycée Margueritte
VERDUN

Le pêcheur

Le doux roulis des vagues s'échouant sur la plage,
A réveillé le pêcheur qui dormait paisiblement.
Sur le sable brûlant,
L'homme commençait un long voyage.

Medaille bronze2

Anonyme
Julien 
KALANQUIN

2de 10
Lycée Margueritte
VERDUN

Un soir d'été

Quand je regarde cette belle image,
J'ai envie d'être sur cette plage,
Je voudrais bien m'y allonger,
Pour regarder ces beaux palmiers.

Cette eau bleu clair qui m’attire,
Ce ciel luisant pendant l'été,
Me donne envie d'aller nager,
Et ne plus jamais y revenir.

Ces vagues ruisselantes sur l'eau,
Il me manque plus qu'un beau bateau,
Je veux arrêter de rêver,
Revenir à la réalité

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